En tournée en Asie centrale mercredi 1er et jeudi 2 novembre, Emmanuel Macron veut vendre les fleurons de l’industrie française, à l’occasion d’un déplacement aux forts enjeux économiques. Certaines entreprises sont déjà implantées dans la région, à l’image du géant du ferroviaire Alstom, qui a ouvert une usine au Kazakhstan depuis 2010. Entre les tables de soudure et les lignes d’assemblage, les 700 salariés portent tous un petit drapeau français sur la manche gauche et un drapeau kazakhstanais de l’autre côté.

“C’est ici que la base et l’ossature de la locomotive sont constituées. On essaie d’avoir un Lego à monte”, décrit Karim Larbi, le Français responsable industriel du site. Il supervise la fabrication des locomotives électriques, vendues à l’équivalent de la SNCF locale, fabriquées au Kazakhstan de A à Z. Le responsable industriel est à la manœuvre dans ces 30 000 m² d’ateliers construits sur le modèle des usines Alstom de Belfort, de Tarbes ou du Petit-Quevilly, mais dupliqués au Kazakhstan.

L’impact de la guerre en Ukraine 

“C’est un pays qui est prêt pour le business. C’est une population jeune, qui est avide de savoir et avec des gens dynamiques, prêts à relever des défis”, assure Karim Labri. Mais la guerre bouleverse aussi la vie de ce fleuron de l’industrie Française. “Ça a complexifié la logistique du fait du contournement de la zone sous guerre, explique le directeur général du site, Laurent Bazin. Il y a également des conséquences indirectes avec les sanctions. Nous arrêtons en totalité les approvisionnements qui viennent de la Russie.”

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Mais malgré un léger ralentissement de la production et les appétits russes et chinois, Alstom se vante d’être encore le seul fabricant de locomotives électriques dans la région. Emmanuel Macron se rend au Kazakhstan et en Ouzbékistan mercredi et jeudi avec une délégation d’une quinzaine de chefs d’entreprises, dont EDF et Suez.