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“Mon message est que c’est à notre portée.” Une adhésion de la Suède à l’Otan est “absolument possible” d’ici au sommet de l’Alliance à Vilnius en juillet, a estimé le chef de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, mardi 30 mai.
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“Il n’y a pas de garanties, mais c’est absolument possible d’atteindre une solution pour permettre la décision sur une adhésion à part entière” de la Suède d’ici au sommet, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Oslo (Norvège), qui accueille cette semaine une réunion informelle des chefs de la diplomatie des pays de l’Otan. “Nous n’avons aucune certitude. Bien sûr, nous parlons de décisions souveraines de la part de Parlements nationaux”, a-t-il souligné, mais “bien sûr que c’est possible”.
Pour le secrétaire général de l’Otan, “il y a maintenant une fenêtre, en particulier après les élections turques et avec le Parlement turc en train d’être constitué”. La Turquie est, avec la Hongrie, le seul des 31 pays de l’Otan à ne pas avoir encore ratifié une adhésion suédoise. La Finlande, elle, est formellement devenue le 31e membre de l’Alliance atlantique le 4 avril.
“Des contacts constants avec les autorités turques”
Réélu dimanche pour cinq ans, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, bloque cette candidature suédoise. Il accuse Stockholm d’abriter des personnalités de l’opposition turque et des militants kurdes de mouvements considérés comme “terroristes” par Ankara. Jens Stoltenberg a déclaré avoir “des contacts constants avec les autorités turques” pour tenter de lever les derniers obstacles.