“Des fois, il y a une mer de nuages, des fois, il y a un coucher de soleil”. Le bureau de Flavien, c’est la forêt. Le jeune homme de 21 ans travaille comme technicien forestier territorial. “C’est le nouveau nom que nous avons donné à garde forestier”. En classe de cinquième, c’est la rencontre avec un garde forestier de l’Office national des forêts (ONF) lors d’un voyage avec ses parents qui l’a décidé à se tourner vers cette profession. “Je me suis dit : “Mais en fait, c’est exactement ce que je veux faire”” se souvient Flavien. Au quotidien, il est chargé de différentes missions : exploitation du bois, préservation des espèces animales et végétales, accueil du public en forêt… “En tant que techniciens forestiers territoriaux, on a cette vision de connaître l’état de santé de la forêt. On est un petit peu, finalement, les ‘médecins de la forêt’” précise Flavien.

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“Notre objectif, c’est, certes, d’exploiter le bois, mais de l’exploiter bien”

En ce qui concerne l’exploitation du bois, il indique que “la mission de l’ONF est de continuer à exploiter du bois mais de manière durable. (…) Et qu’on n’ait pas besoin d’en importer d’autres pays. (…) Le but, c’est de gérer ces forêts le mieux possible. On a certaines parcelles, on ne va jamais y toucher”. Il ajoute que les arbres qui sont coupés sont “malades”, “fourchus” ou “gênent d’autres arbres”. Flavien rappelle que le bois est “une matière première extrêmement intéressante. C’est aussi une certaine rentrée d’argent pour les communes”. Le bois peut “remplacer totalement le béton dans des constructions, pour tout ce qui est du mobilier à la maison”. Le garde forestier accompagne également la forêt dans le virage qu’elle connaît avec le réchauffement climatique : “On a besoin de l’adapter au changement climatique en introduisant des essences, parce que sinon, on n’aura plus rien” conclut Flavien.