Après les États-Unis, l’Argentine souhaite à son tour déménager son ambassade à Jérusalem. Javier Milei, le président argentin, a annoncé à son arrivée en Israël, mardi 6 février, son “projet” de transférer “à Jérusalem-Ouest” l’ambassade de son pays, qui se trouve actuellement près de Tel-Aviv.
Le dirigeant d’extrême droite a été reçu à sa descente d’avion par le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz. Le bureau du Premier ministre, Benyamin Nétanyahou, a salué cette annonce, relevant que Javier Milei “tenait ses promesses”. Seuls la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Guatemala, le Honduras, le Kosovo et surtout les Etats-Unis – depuis 2018, sous la présidence de Donald Trump – disposent d’une ambassade à Jérusalem.
Une ville au cœur du conflit israélo-palestinien
L’ex-économiste avait déjà fait part de son intention, hautement sensible, de déplacer l’ambassade argentine à Jérusalem. Avant son départ pour Israël, Javier Milei avait qualifié ce pays de “grand allié” naturel de Buenos Aires, au même titre que Washington.
Jérusalem est un enjeu clé du conflit israélo-palestinien. Le plan de partage de la Palestine voté par l’ONU en 1947 prévoyait un statut spécial, international, pour cette ville, du fait de son importance pour les trois religions monothéistes. Israël a conquis Jérusalem-Est et l’a annexée en 1967 avant de proclamer en 1980 la ville “réunifiée” comme sa capitale “éternelle” et “indivisible”, une décision contestée par une partie de la communauté internationale.
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