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A l'occasion de la sortie de "Second tour", voici cinq choses à savoir sur cette nouvelle comédie mise en scène par Albert Dupontel.
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De quoi ça parle ? Journaliste politique en disgrâce placée à la rubrique football, Mlle Pove est sollicitée pour suivre l’entre-deux tours de la campagne présidentielle. Le favori est Pierre-Henry Mercier, héritier d’une puissante famille française et novice en politique. Troublée par ce candidat qu’elle a connu moins lisse, Mlle Pove se lance dans une enquête aussi étonnante que jubilatoire.
Second tour
Sortie :
25 octobre 2023
|
1h 37min
De
Albert Dupontel
Avec
Cécile de France,
Albert Dupontel,
Nicolas Marié
Presse
3,0
Spectateurs
3,8
Séances (1 253)
Sandrine Kiberlain pressentie
Sandrine Kiberlain, à l’origine pressentie pour jouer Mlle Pove, a finalement été remplacée par Cécile de France. Si elle avait été de la partie, elle aurait retrouvé Albert Dupontel après 9 Mois ferme (2013), qui lui avait permis de recevoir le César de la Meilleure actrice en 2014.
Un documentaire Netflix à l’origine
Second tour trouve son origine dans le documentaire Bobby Kennedy For President, centré sur la campagne de Robert Kennedy en 1968 et sa terrible conclusion. Son discours à Indianapolis, où il annonce la mort de Martin Luther King, a ému et impressionné Albert Dupontel : “Pour la première fois je voyais la puissance d’une parole politique improvisée donc sincère, sa puissance émotionnelle et poétique (il cite de mémoire un poème d’Eschyle). Et au final la seule ville des Etats-Unis où il n’y a pas eu d’émeute raciale est Indianapolis.”
“À partir de là, mon esprit rocambolesque a eu envie de bâtir une fable : Et si Robert Kennedy n’avait rien dit de ses véritables intentions politiques et sociales ? Quelques semaines avant son assassinat, Romain Gary l’avait averti « Est-ce que vous vous rendez compte qu’ils vont vous tuer ? ». Robert Kennedy avait répondu qu’il le savait. Cette détermination à la fois héroïque et résignée a été le point de départ de mon personnage imaginaire Pierre-Henry Mercier.”
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Hommage à 3 légendes
Au tout début de Second tour, Albert Dupontel dédie le film à Bertrand Tavernier, Jean-Paul Belmondo et Michel Deville. Le metteur en scène justifie ce choix : “Bertrand Tavernier, en plus d’être un très grand metteur en scène, était un cinéphile de légende qui m’a nourri ces dernières années de ses connaissances filmiques et m’encourageait jusque dans ses derniers jours par des listes de films à aller voir. Avec lui, j’ai revu des films que j’avais méconnus et en ai découvert d’autres extraordinaires.”
“Jean-Paul Belmondo a été pour moi, comme pour des millions de gens, une icône d’enfance et de jeunesse et a symbolisé le génie d’acteur et le plaisir de vivre. Je l’ai beaucoup fréquenté jusqu’à la fin de sa vie, il m’impressionnait pour sa joie de vivre. Et pour finir, Michel Deville, alors qu’après Bernie, je me pensais et me sentais banni de la profession, il m’a appelé pour me proposer le rôle principal de La Maladie de Sachs, me considérant ainsi pour la première fois comme ayant une valeur d’acteur.”
Nicolas Marié, une évidence
Le personnage de Gus a été écrit pour Nicolas Marié, un acteur fétiche de Dupontel qu’il a fait tourner dans Désiré, Bernie, Le Créateur, Enfermés dehors, Le Vilain, 9 Mois ferme et Adieu les cons : “Son expressivité, sa vis comica et là aussi son enthousiasme m’ont guidé dans l’écriture. Je voulais un personnage hautement identifiable, par rapport à la complexité du candidat et de l’enquête approfondie et réfléchie de Mlle Pove.”
“Et il m’a comblé par la juvénilité de son jeu, sa sincérité et une fois de plus son expressivité. Ses idoles sont De Funès et Fernandel, des références majeures pour moi, et qui se sentent beaucoup dans son jeu”, confie le metteur en scène.
“Stabilobosser” la mise en scène
Albert Dupontel a mis l’accent sur l’aspect fable qui existait dès le départ dans le scénario, tout en cherchant à le “stabilobosser” par la mise en scène. Il précise : “Lumière contraste, mouvements de caméra, focales variées dans une même scène, montage souvent hyper cut et musique très présente. Quel que soit le sujet que je traite, politique, justice, monde consumériste, j’essaie de rendre belles, des choses qui sont parfois rustiques. À la lumière, j’étais énormément aidé par le chef opérateur Julien Poupard qui a réussi à mettre en place la lumière souvent radicale dont je lui parlais.”
“L’utilisation de lumières à faible intensité et souvent mobiles confère à l’image cet aspect de conte contemporain. Et depuis 20 ans, je travaille avec Cédric Fayolle, superviseur VFX et dans superviseur, je me rappelle à chaque fois qu’il y a « super », adjectif qui résume bien ses capacités artistiques et professionnelles. Il participe au projet dès les premières versions du script et prépare l’aspect vfx du projet très en amont.”