La zone à très faibles émissions ou “ULEZ” (Ultra Low Emission Zone) de Londres est étendue à partir de mardi 29 août à son agglomération. Jusqu’à présent, 35 000 automobilistes devaient payer les 14,60 euros quotidiens pour accéder à cette zone du centre de Londres, à moins d’opter pour un véhicule moins polluant. Avec l’extension de la zone au Grand Londres, ils seront désormais près de 700 000. Une décision qui fait polémique alors qu’une étude indique que sur les six premiers mois, l’effet global de cette politique aurait réduit la pollution de moins de 3% à Londres.

Benjamin, ingénieur français à Londres, a été prévoyant. Lorsqu’il a acheté sa voiture d’occasion, il s’est assuré qu’elle serait compatible aux restrictions ULEZ. “Je pense que c’est nécessaire d’étendre cette zone, déclare-t-il, et on a quand même eu un certain temps pour se préparer à ça. Pour moi, c’est complètement évident que c’est quelque chose qui doit avoir lieu et je pense que c’est vraiment des bassesses politiques que de jouer sur ce sujet-là”.

Créée en 2019, l’ULEZ avait été étendue une première fois en 2021. Elle s’ajoute à la “congestion charge”, un péage urbain de 15 livres par jour qui s’applique dans l’ultra-centre à tous les véhicules, afin de réduire le trafic. Cette nouvelle extension de l’ULEZ au Grand Londres concerne les propriétaires de véhicules datant d’avant janvier 2006 pour les voitures sans plomb (norme Euro 4) ou septembre 2015 pour les diesels (norme Euro 6). Au total, cette zone couvrira un territoire regroupant 9 millions de personnes. Pour certains Londoniens comme Jane, heureuse propriétaire d’une Nissan Figaro de 1991, cette politique a un coût : jusqu’à 170 euros par mois. Je dois payer et ça me dérange vraiment”, confie-t-elle.

“J’essaye de faire attention et d’éviter les routes où se trouvent les caméras et quand je ne me fais pas attraper, je suis vraiment heureuse !”

Jane, une Londonienne

à franceinfo

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