“Nous sommes dans le quartier côtier à Samandağ. C’est ici que se trouve la deuxième plus longue plage au monde, qui s’étend d’ici jusqu’à Iskenderun. Nous sommes sur la côte de Hatay.” La mer Méditerrannée n’est qu’à 200 mètres, mais impossible de l’apercevoir. Une gigantesque montagne de gravats toxiques s’étend à perte de vue.

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Çağdaş, professeur à Samandağ et militant dans le collectif “Nous reviendrons et nous reconstruirons”, ne décolère pas devant ce site infernal. 24 heures sur 24, des camions viennent y décharger les dizaines de millions de tonnes des gravats des bâtiments effondrés lors du séisme. “Sur cette zone, personne, ni l’Etat, ni qui que ce soit, n’a le droit de creuser un trou, car c’était un repaire d’oiseaux, on y trouvait des plantes endémiques”, explique-t-il. Constitutionnellement, il est strictement interdit de faire quoi que ce soit ici.”

“Mais dès le deuxième jour du séisme, on a donné le droit de déblayer les gravats à deux compagnies privées. Et elles ont ignoré toutes ces lois parce que seuls comptent leurs bénéfices.”

Çağdaş, professeur à Samandağ

à franceinfo