France TV Slash met en ligne ce mardi "Les histoires d'Anouk", une adaptation du roman "iLove" de Marion Michau. Rencontre avec Bérengère Krief, l'héroïne de cette nouvelle comédie romantique.
France TV Slash met en ligne ce mardi Les histoires d’Anouk. Adapté du roman “iLove” de Marion Michau, le film raconte les déboires sentimentaux d’une célibataire en quête d’amour.
Quand la photo d’un beau brun apparaît comme par magie sur son téléphone, le gène de midinette d’Anouk prend le contrôle de sa personnalité. Aidée par sa meilleure amie Poca, elle découvre que le bel inconnu habite à Barcelone. Elles suivent la direction que semble leur indiquer le destin, et partent passer le week-end sous le soleil espagnol.
Entre le prince charmant qui apparaît sur son portable, le hasard des rencontres à Barcelone et un dernier prétendant qui, depuis Paris, continue à envoyer à Anouk des messages hautement toxiques, elle va devoir faire le bon choix pour que cette fois, ses histoires finissent bien.
A mi-chemin entre la comédie romantique et le buddy movie, Les histoires d’Anouk est une comédie romantique pas tout à fait comme les autres. Si l’on retrouve bien entendu tous les clichés que l’on aime dans le genre, le film aborde également de manière moderne et originale les aventures de cette héroïne farfelue. C’est rafraichissant et drôle.
Porté par la pétillante et solaire Bérengère Krief, Les histoires d’Anouk nous parle bien évidemment d’amour mais aussi d’amitié. D’ailleurs, son duo avec Noémie Chicheportiche est une vraie réussite. Drôles et attachantes, leurs personnages nous embarquent à cent à l’heure dans aventure déjantée pour qu’Anouk trouve l’amour.
Rencontrée à l’occasion du Festival de la fiction de La Rochelle en septembre 2022, Bérengère Krief, l’héroïne du film, s’était confiée au micro d’Allociné sur cette comédie romantique qui devrait ravir les inconditionnels du genre mais pas que !
Les histoires d’Anouk
Sortie :
9 mai 2023
|
1h 30min
De
Jacques Kluger,
Marion Michau
Avec
Bérengère Krief,
Noémie Chicheportiche,
Rodolphe Sand
Allociné : Comment êtes-vous arrivée sur le projet “Les histoires d’Anouk” ?
Bérengère Krief : J’ai rencontré Marion Michau par ses livres que j’ai tous lus. Jacques Kluger (le réalisateur et le scénariste du film ndlr) m’a ensuite proposé un projet de série et de l’écrire ensemble. On a commencé à évoquer des auteurs et j’ai tout de suite pensé à Marion Michau. On a bossé sur ce projet-là quelques mois avec Jacques et Marion. Ça a bien matché entre eux aussi. C’est comme ça qu’ils ont eu l’idée d’adapter ce livre et qu’ils ont pensé à moi pour le personnage d’Anouk.
Quel rôle exactement a eu Marion Michau dans le film ?
Elle a complètement adapté l’histoire. On le sait, d’un livre à un film, il y a énormément de changements à faire pour que ça puisse être viable. Sur le tournage, elle recorrigeait certaines scènes si c’était nécessaire.
Pourquoi le titre du film est différent de celui de l’œuvre de Marion Michaud ?
Je ne sais pas trop pourquoi on a changé le nom mais “I Love” n’en disait pas long sur le film. “Les histoires d’Anouk”, c’est plus parlant. On y voit plus clair sur ce qu’on va voir.
Est-ce que ce sont la modernité du scénario et la manière d’aborder la romance qui vous ont séduite ?
Je suis une passionnée de comédie romantique depuis toujours. Je trouve que c’est intéressant aujourd’hui de faire passer d’autres messages que celui de la perfection. Dans Les histoires d’Anouk, on s’approche plus de la Bridget Jones. C’est une comédie romantique mais avec deux héroïnes principales. J’adore le thème, le format. J’adore tout en fait (rires).
Si Anouk est à la recherche du prince charmant, l’amitié qu’elle partage avec Poca vole presque la vedette à la quête initiale de votre personnage. Vous connaissiez-vous déjà avec Noémie Chicheportiche ?
Anouk et Poca, c’est un peu le duo d’amies qu’on rêve toutes d’avoir. A elles deux, elles englobent toutes les problématiques qu’on peut avoir et qu’on peut rencontrer sur l’amour, le couple ou encore la maternité.
J’ai rencontré Noémie Chicheportiche sur les essais. Ça a tout de suite matché, je ne peux même pas expliquer cette magie-là. Notre premier jour de tournage s’est fait à Barcelone et nous ne nous connaissions pas bien. C’était un peu le film dans le film car nous nous sommes très vite retrouvées dans des aventures. Nous avons beaucoup rigolé. On ne peut pas rêver mieux pour des copines censées être proches depuis très longtemps. Il y a eu une sorte de vérité. Il y a des fois où on ne joue pas vraiment, des fois où l’on est morte de rire pour de vrai.
Partir en Espagne afin de retrouver l’homme qui est sur les photos qu’elle reçoit sur son téléphone, Anouk ne serait-elle pas une stalkeuse finalement ?
Oui (rires). Il y a un peu d’Amélie Poulain dans Anouk. Elle part avec sa meilleure amie à Barcelone pour retrouver un mec qu’elle n’a vu qu’en photo. Elle enquête vraiment. Et le rencontrer, c’est sauter dans le vide parce que c’est se confronter à une réalité.
En définitive, ce voyage est plutôt une quête initiatique dans laquelle Anouk va se découvrir elle-même. N’est-ce finalement pas cela le message de ce film ?
Tout à fait ! Anouk ne sait pas qui elle est en fait. Elle va l’apprendre tout au long du film. C’est une nana comme on en croise beaucoup. C’est le genre de personne dont on dit “je ne comprends pas qu’elle n’ait personne “. Mais elle-même ne sait tout simplement pas qu’elle est chouette en fait. Elle ne se connait pas.
C’est une comédie romantique mais aussi un portrait générationnel sur l’amour. Que dit finalement ce film de nos relations amoureuses d’aujourd’hui ?
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J’ai fait un coaching l’été dernier. Une sorte de masterclass sur l’amour. Avec le temps, les histoires passées, les échecs, la sensation de toujours revivre les mêmes choses, j’avais l’impression d’être nulle en couple et que l’amour n’était pas fait pour moi. Ma coach était une nana incroyable. Pendant une heure par jour, on abordait des thèmes qui m’ont redonné de l’espoir.
Je crois profondément au fait de rencontrer quelqu’un avec qui ça va matcher et avec qui ça va être simple. Comme en amitié en fait, même si ça peut être parfois compliqué. Je sais le faire en amitié donc je dois pouvoir le faire en amour mais il faut que je me base sur mes propres sensations. Qu’est-ce que j’aime bien dans la relation à l’autre? Est-ce que j’aime que ça prenne du temps ? Est-ce que je veux que ce soit une passion ? C’est plutôt modéré en fait. Mes amis, je les rencontre et je ne me dis pas que ça va être mon ami pendant 15 ans. Finalement, c’est ça la magie du truc. Et ça, ça m’a redonné foi.
J’ai compris que je n’allais pas passer à côté du match de ma vie et que ça allait finir par arriver. Je n’avais pas besoin d’être en permanence sur des applications de rencontres pour embaucher quelqu’un. J’ai compris que je voulais vivre une histoire d’amour comme une relation amicale basée sur un truc fort que je ne maitrise pas. Je me suis retrouvée. C’est tout ça que le film aborde.
Syndrome E, Le souffle du dragon et Les histoires d’Anouk, c’est décidemment une grosse année pour vous. Avez-vous d’autres projets ?
Je tourne actuellement Nouveau départ, une comédie de Philippe Lefebvre avec Karin Viard. C’est très drôle avec des messages assez forts.
Propos recueillis au Festival de la fiction de La Rochelle en septembre 2022.