Retour sur le premier opus de la saga "Pirates des Caraïbes", et notamment sur le duel entre Jack Sparrow et Will Turner, au cours duquel on peut clairement apercevoir la doublure cascade d'Orlando Bloom.
Sorti en 2003 et réalisé par Gore Verbinski, Pirates des Caraïbes : la Malédiction du Black Pearl, premier opus de la célèbre saga adaptée de l’attraction Disney du même nom, est un grand spectacle qui offre à ses spectateurs de nombreuses séquences épiques, et des duels à l’épée d’anthologie.
Pirates des Caraïbes : la Malédiction du Black Pearl
Sortie :
13 août 2003
|
2h 23min
De
Gore Verbinski
Avec
Johnny Depp,
Geoffrey Rush,
Keira Knightley
Presse
3,5
Spectateurs
4,2
Voir sur Disney+
Comme c’est généralement le cas sur les productions de cette ampleur, de multiples trucages ont été utilisés, et savamment introduits tout au long du film, afin de rendre les scènes d’action encore plus spectaculaires sans nuire à leur crédibilité. Pourtant, en dépit des efforts fournis par les équipes du long métrage pour camoufler toutes ces petites astuces, certaines d’entre elles n’ont pas réussi à duper l’oeil avisé de Michel et Michel, nos experts de Faux Raccord.
En effet, ainsi qu’on peut le voir dans l’émission dédiée au film de Gore Verbinski, et même si les comédiens ont suivi un entraînement rigoureux auprès du maître d’armes Robert Anderson (connu pour avoir travaillé avec Errol Flynn ou encore sur la trilogie du Seigneur des Anneaux), certaines cascades plus techniques ont été exécutées par des professionnels.
Vous pourrez le constater par vous-mêmes en faisant un arrêt sur image à 24 minutes et 30 secondes du film très exactement, lorsque Jack Sparrow et Will Turner croisent le fer pour la toute première fois dans une forge de Port-Royal (voir ci-dessus).
Au moment où Will se fait désarmer par son adversaire et tente de lui échapper en effectuant une roulade spectaculaire au milieu de l’atelier, on peut ainsi s’apercevoir – en appuyant sur pause au bon moment et en augmentant la luminosité – que l’acteur présent à l’écran n’est plus Orlando Bloom, mais sa doublure cascade Zach Hudson, qui l’a d’ailleurs accompagné sur toute la trilogie.
Une petite ficelle de mise en scène habilement dissimulée, et que l’on ne risque pas de remarquer sauf si l’on sait exactement où la chercher.
Ainsi que vous pourrez le constater en (re)découvrant le Faux Raccord dédié à ce premier opus de Pirates des Caraïbes, plusieurs petites gaffes et erreurs sont également présentes dans le film…
Aujourd'hui, pleins feux sur "Pirates des Caraïbes" : la malédiction du Black Pearl… et des gaffes !
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